La Citadelle : ville post-apocalyptique dirigée par un tyran, Immortan Joe, dont le rôle est omniscient et comparable à celui d’un Dieu. Tout le monde l’idolâtre et tout le monde dépend de lui pour survivre. Car Immortan contrôle l’accès à la ressource la plus précieuse au monde : l’eau. L’eau et ses « Précieuses » dont le seul rôle est de lui apporter des descendants. Mais tout va être chamboulé lorsque Furiosa , l’un de ses lieutenants, décide de les capturer afin de leur faire goûter à ce qu’elle n’ont jamais eu le droit d’avoir : la Liberté. Lancés à ses trousses, Immortan et ses War Boys, minions fanatiques et condamnés à une mort certaine, comptent bien lui faire payer. C’est dans ce contexte tendu que Furiosa finira par rencontrer Max : « sac de sang » d’un War Boy zélé répondant au nom de Nux. Le spectacle peut commencer.
J’avais déjà eu quelques échos quant à la qualité de ce remake mais avais choisi de ne pas trop y prêter attention : le hype étant parfois totalement injustifié. Est-ce le cas ici ? Non. Mad Max est un petit chef d’oeuvre de film d’action dont les scènes se veulent si intenses et visuellement marquantes qu’on ne peut que souffler de soulagement lors des rares passages de détente. De fait, rarement une symbiose musique/cascades n’aura été aussi réussie que celle de Mad Max : à la fois viscérale, tape à l’oeil….et totalement jouissive.
Car il faut voir l’armée de War Boys de Immortan, rythmée aux sons des tambours et de guitare électrique, fondre avec fracas sur le convoi de Furiosa. Vertigineux. Puis quel personnage badass cette Furiosa *o* Et Max (⌐■_■) De fait d’éclat en fait d’éclat, on comprend rapidement que Mad Max est une expérience visuelle qui, à l’instar de « Gravity », se doit d’être vue par les passionnés de cinéma. La réalisation est parfaite, la musique sensationnelle et les scènes d’action d’ores et déjà mythiques. Et s’il fallait définir mon impression en une phrase, je dirais ceci : « Mad Max Fury Road » est la course-poursuite la plus épique, la plus folle et la plus mémorable de toute l’histoire du cinéma. Vous n’en croirez pas vos yeux, vous n’en croirez pas vos oreilles, vous n’y croirez pas tout court…et pourtant.
