Ça devait être une simple opération de routine : Ryan Stone (Sandra Bullock) était censée réussir avec succès sa première expédition spatiale, puis rentrer sur Terre avec une belle histoire à raconter. Mais, alors que personne ne s’y attendait, une catastrophe survient : un satellite, explosé par la Russie, percute de plein fouet la navette dans laquelle se trouve Stone et son chef, Matt Kowalsky (George Clooney). C’est le début d’une longue odyssée de l’angoisse.
Avant toute chose, Gravity est, au même titre qu’Avatar, une expérience cinématographique à part entière. Autrement dit, il mérite d’être vu ne serait-ce que par sa réalisation qui, outre de disposer d’une photographie ahurissante, sublime la 3D d’une manière telle qu’on ne l’avait plus vu depuis…et bien, Avatar. Et que dire de l’environnement sonore, pesant et claustrophobe à souhait : idéal pour le cadre dans lequel se déroule le film.
D’ailleurs, les personnes souffrants de claustrophobie sont invitées à éviter ce film tant la narration joue sur les sensations de peur, de solitude, et d’oppression face à un espace confiné malgré son immensité. Quant au cast, G. Clooney réalise, comme à son habitude, une belle prestation, mais c’est du coté de Sandra Bullock qu’il faudra rechercher la véritable performance.
À la fois touchante et impressionnante, l’actrice semble s’être démenée comme une folle pour incarner son rôle d’astronaute perdue. On est avec elle, on ressent sa peur, ses doutes, et la sensation de huit-clos est parfaitement au point. Dommage que l’histoire ne soit aussi basique, linéaire, et peu crédible. De même pour les personnages qu’on aurait aimé un poil plus fouillés. Du coup, on a davantage l’impression d’assister à une belle expérience, à voir,aucun doute là-dessus, mais au fond peu recherché…un peu comme Avatar quoi.
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