Une guerre ouverte. Peu de temps après les frappes US sur le régime syrien, Donald Trump a envoyé un porte-avions en destination de la Corée du Nord. Objectif —> Envoyer un message d’avertissement au régime de Pyongyang qui, depuis plusieurs mois, n’a de cesse d’envoyer des missiles à moyenne portée en Mer du Japon. Soit un viol manifeste des traités internationaux et du pacte de non-agression. Qui plus est, Kim Jong-un a déjà procédé à cinq essais nucléaires dont deux en 2016. Potentiellement, la Corée du Nord pourrait développer un missile balistique intercontinentale à longue portée. Lequel serait capable de frapper les États-Unis. Sans compter, évidemment, le Japon et la Corée du Sud.
Se servant de l’exemple syrien, Rex Tillerson, chef de la diplomatie US, a déclaré que les États-Unis seraient prêts à appliquer les mesures nécessaires en vue de faire valoir le droit international. Si la Chine n’entend pas collaborer avec eux sur le dossier nord-coréen, l’armée est prête à agir seule s’il le faut. Au final, Donald Trump a eu beau affirmer qu’il ne s’occuperait plus des conflits internationaux en vue de se concentrer sur le territoire US, force est de constater qu’il fait l’exact inverse. À tort ou à raison ? Si ce n’était pas Trump et son caractère sanguin derrière la manoeuvre, j’aurais dit que celle-ci était justifiée —> Pyongyang ayant depuis longtemps abusé des provocations à l’égard du Japon et de la Corée du Sud. Problème —> Il s’agit de Trump. Soit un personnage qui ne connait pas grand chose en géopolitique et encore moins en diplomatie. Plus qu’à espérer qu’il soit entouré du personnel compétent.