Un « avertissement » au régime syrien selon l’administration Trump. Hier soir, 59 missiles ont été envoyés depuis plusieurs navires militaires de l’US Navy situés dans l’est de la Méditerranée. Des missiles qui ont totalement détruit l’une des bases aériennes du régime dirigé par Bachar Al-Assad. C’est cette même base qui est accusée d’être à l’origine de l’attaque chimique ayant eu lieu sur la ville de Khan Cheikhoun. Laquelle est située dans une zone contrôlée par des rebelles et des jihadistes. Cette attaque au gaz sarin a fait au moins 86 morts dont 30 enfants. Le régime de Bachar Al-Assad et son allié Russe nient formellement avoir eu l’intention d’effectuer une attaque chimique. Selon eux, la frappe aérienne visait un entrepôt de munitions appartenant à l’organisation terroriste Al-Nosra. Cet entrepôt aurait été rempli de substances chimiques sans qu’ils n’en soient informés.
Frappe américaine en Syrie : nos précisions pic.twitter.com/Vx5PiIknFe
— franceinfo (@franceinfo) 7 avril 2017
Le 21 août 2013, une attaque chimique avait également été attribuée au régime syrien. Il y avait eu au moins 1429 morts dont 426 enfants. À l’époque, Barack Obama avait décidé de ne pas attaquer Bachar al-Assad. Trump avait à l’époque soutenu sa décision. Il en est tout autre aujourd’hui. Après avoir recueilli le quasi-soutien du Congrès (démocrates et républicains), Donald Trump a décidé de frapper le régime afin d’envoyer un « signal fort ». Sela sans passer par l’ONU histoire d’éviter un veto de la Russie. Laquelle dénonce cette frappe US (4 soldats syriens tués) et parle d’une « agression contre un Etat souverain ». Au final, il semblerait que Trump, pourtant considéré comme un allié des Russes, ait décidé d’appliquer la stratégie de Hillary Clinton —> Frapper le régime syrien et faire tomber Bachar Al-Assad.
