Depuis la fin de l’été, les attentats ne cessent de frapper la Turquie. Au plus grand désespoir des citoyens qui se demandent bien quand est-ce que le cauchemar va cesser. Pour l’heure, aucune revendication ne s’est fait savoir. Tout juste sait-on qu’un fourgon militaire qui roulait près de la place centrale de Kizilay à Ankara a été frappé par une voiture piégée. Laquelle aurait explosé dès l’impact. Le bilan temporaire est d’au moins 28 morts et 61 blessés.
Le dernier attentat d’ampleur en Turquie date du mois dernier. Dix touristes allemands avaient alors succombé suite à l’explosion d’un kamikaze. Celui-ci était parvenu à entrer en Turquie en s’infiltrant parmi un groupe de migrants. Et c’est loin d’être le premier cas. Ici-aussi, en France, certains terroristes du 13 novembre sont soupçonnés d’avoir rejoint le pays en se faisant passer pour des migrants. Voilà qui peut en partie expliquer le récent refus du président Erdogan de laisser passer le moindre réfugié à la frontière sud. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le conflit en Syrie constitue la plus grande catastrophe humanitaire de tout l’histoire (plus de 250.000 morts). Mes pensées aux victimes, à leurs familles et leurs proches.