Déshydratation, dépression, abandon… Arturo était condamné à mourir tôt ou tard. Une mort triste et prévisible au vu des conditions d’incarcération déplorables de l’ours polaire. Lesquelles avaient été dénoncées par plusieurs ONG depuis au moins 2014. Celles-ci demandaient notamment à ce que Arturo soit transféré au Canada —> pays aux conditions climatiques beaucoup plus favorables. Mais rien à faire —> le zoo de Mendoza et sa direction n’ont eu de cesse d’affirmer qu’il était impossible de transférer Arturo en raison de son âge (31 ans) et sa santé déclinante. En somme, Arturo était condamné à mourir en enfer.
Il sera resté 8 années en tout dans ce zoo d’Argentine où les températures dépassent parfois les 40°C. C’est tout bonnement inhumain. Un calvaire qui rappelle celui de l’ours polaire Winner du zoo de Bueno Aires. Celui-ci aura fini par succomber à la canicule de l’été 2012. Depuis, le dit-zoo est en passe de fermer ses portes et se reconvertira en sanctuaire destiné à la protection et réhabilitation des espèces animales. À quand la même décision pour le Zoo de Mendoza ? Mes pensées au pauvre Arturo. Sacrifié sur l’autel du divertissement humain.
