En l’espace d’une semaine, une touriste suisse et une touriste britannique auront fait l’objet de tentatives de viols. La première logeait avec son mari dans une région du Madhya Pradesh quand un groupe d’hommes ont attaqué le couple en pleine nuit, battu le mari pour l’attacher à un arbre et violer sa femme à plusieurs.
Le pire ? Un représentant de la police a déclaré que le couple était partiellement responsable du viol car ils avaient choisi de résider dans une zone à risques constituée à 85% d’hommes. « Pourquoi étaient-ils là ? Ils ont choisi d’être au mauvais endroit au mauvais moment et auraient dû se renseigner sur les endroits surs pour dormir ».
Assez surréaliste et pourtant c’est une déclaration banale en Inde que de porter le blâme sur la victime du viol plutôt que sur les véritables coupables. Ici, la femme ne représente pas grand chose pour un nombre important d’indiens : peu importe les drames qu’il engendre et les manifestations qu’il suscite. Pour dire à quel point la situation est critique : une touriste britannique s’est vue contrainte à sauter de sa chambre d’hôtel située au 1ère étage pour échapper à son violeur.
Lequel n’était autre que le propriétaire de l’hôtel. Résultat : la jeune femme de 30 ans aura échappé au viol mais se retrouve maintenant à l’hôpital avec des blessures à la tête et ses deux jambes fracturées. Un état des lieux lamentable donc et qui encourage à une extrême prudence en cas de voyage en Inde où une femme est violée toutes les 20 minutes.