Clément Méric avait 18 ans et était fortement engagé dans la politique (notamment au sein du Parti de Gauche). Étudiant à Sciences Po, on ne sait comment le jeune homme s’est attiré les inimités de ce groupe de trois skinheads mais on devine que son engagement politique anti extrême droite y était pour quelque chose. Agressé lui et deux de ses amis par la bande de fascistes (il faut dire ce qui est), un coup de poing américain a envoyé sa tête percuter violemment un poteau. Depuis, Clément Méric est dans un état de mort cérébrale.
Un meurtre (on ne revient pas d’une mort cérébrale sauf miracle) qui ne restera pas impuni et qui se doit impérativement d’être sanctionné comme il se doit : c’est-à-dire à travers la perpétuité pour l’agresseur en question et la dissolution de tous ces groupes type jeunesse d’extrême droite qui, depuis quelques temps, se sentent pousser des ailes et en appellent à la violence politique voire, dans ce cas précis, au meurtre politique. Nos condoléances à Clément et à sa famille.