Et pourtant, tout n’est pas rose dans la capitale japonaise. En témoignent certaines facettes qu’on aimerait ne pas voir mais qui demeurent réalité. Exemple le plus parlant : les sans-abris. Rien à voir avec ce qu’on connait nous en France mais ils existent. Seulement, leur manière de vivre s’accorde à la mentalité japonaise qui fait que, lorsqu’on a « échoué » à devenir un élément utile à la société, on se fait discret. Très discret. La plupart ne demandent d’ailleurs pas l’aumône et préfèrent vivre de petits jobs par-ci par là ._.
Et à coté de ça, on retrouve la ville qui ne s’endort jamais, le spectacle de néons, la farandole de couleurs, cette propreté, ce savoir-vivre, cette technologie qui fait qu’on aimerait ne jamais, ô grand jamais, quitter ces lieux tokyoïtes. Tokyo : ville aux deux visages ? Non, plutôt ville aux mille visages. 995 sont des saints, les cinq autres ont encore des efforts à faire. Oui, la ville parfaite n’est pas encore à portée de main.