Destruction du camp de migrants en cours à #Stalingrad. Évacuation de 1500 à 2000 migrants. #Paris pic.twitter.com/oKnm6Uh3eq
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 16 septembre 2016
La dernière évacuation remonte à mai dernier. L’été ayant servi de « trêve » passagère. L’histoire, elle, reste la même : plus d’un millier de migrants s’installent progressivement entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad (Lignes 2 et 5), les campements se forment, l’insalubrité et l’insécurité montent en flèche —> Le camp est démantelé et ces derniers sont dispatchés dans des bus en vue d’être pris en charge par des centres d’hébergement —> D’autres migrants viennent (ou reviennent) s’installer et on est reparti pour un tour. Face à cette situation sans fin et appellée à durer tant que la guerre sévira dans les pays concernés, la municipalité du XIXe arrondissement s’est engagée à ouvrir un centre d’accueil afin d’héberger les migrants quelques jours avant qu’ils ne soient transférés ailleurs.
Dans le même temps, plusieurs centres d’accueil devraient ouvrir leur portes sur le territoire en vue d’aboutir à une capacité d’accueil de 9000 places supplémentaires. Au cours de cette quatrième évacuation, les autorités ont remarqué un nombre anormalement élevé de familles avec leurs enfants. Ces dernières devraient être prises en charge en priorité. Quant aux migrants, il est à noter que beaucoup ne souhaitent pas vivre dans des conditions aussi déplorables. « Je veux juste dormir bien » indique l’un d’entre eux alors qu’il se pressait pour ne pas être rejeté du périmètre de sécurité. En espérant que le problème de fond soit un jour réglé et qu’il s’agisse de la dernière évacuation.
