« T’es sur que tu devrais te tenir comme ça ? », « Pourquoi tu regardes ce genre de séries ? C’est pour les filles », « T’as vu comment tu t’habilles ? T’es gay ou quoi ? », « C’est un peu des chansons de meufs que t’écoute » « T’es pas un homme toi, toute façon », « T’as pas de couilles » : ce genre de petites phrases, on les a tous entendu au moins une fois. Or, chez certaines personnes, et notamment les plus sensibles et fragiles, ce conditionnement de la masculinité peut avoir des effets dramatiques.
Dépression, colère, tristesse, voire suicide. Alors qu’on oublie une chose fondamentale : chacun est comme il est et tout le monde devrait savoir s’accepter comme tel. Non, un enfant qui joue à la Barbie ne sera pas nécessairement une lavette. Non, un adolescent qui fait attention à ce qu’il porte n’est pas nécessairement gay. Non, un homme qui s’exprime de manière efféminée n’est pas nécessairement atteint de « troubles de la sexualité ».
Nous sommes bientôt en 2014 et il serait temps qu’on bannisse à jamais ce type de jugements à l’emporte pièce. Chacun est libre d’emprunter le chemin qu’il veut et de se construire comme il l’entend. Il n’y a pas de chemin tout tracé, d’idéal masculin ou féminin à atteindre, avec des traits de caractère bien distincts à avoir. La richesse d’une culture est et sera toujours sa pluralité.