Cela faisait plus de 7 ans que les Bleus n’avaient réussi à vaincre l’équipe d’Australie : « faisait » puisque hier a été l’occasion de témoigner de leur maîtrise du ballon ovale avec un score écrasant de 33-6 en leur faveur. Le mérite en revenant bien évidemment aux joueurs mais aussi à l’entraineur Philippe Saint-André dont la stratégie de percer les avants-postes australiens et de les prendre à la gorge s’est révélée efficiente.
Qui plus est, cela valide le choix de cast dans la mesure où la plupart des joueurs font partie de la nouvelle génération et que les différents postes semblent bien affectés : on a ainsi pu voir Louis Picamoles, Yannick Nyanga et Frédéric Michalak (surtout Michalak) survoler le match. A noter pour Michalak une ouverture du score + un score de 100% aux pieds (tout de même). Les australiens, malgré de nombreuses tentatives dans les 22 mètres, n’auront rien pu faire.
On espère maintenant que cette cinglante victoire va permettre aux Bleus de savourer et d’être surboostés par rapport où leur prochain match où ils devront affronter l’Argentine. Un fait rassurant : le capitaine, Pascal Papé, a l’air d’avoir compris ce qui fait la force de son équipe et a déclaré être en mesure de répéter à loisir ce fameux schéma gagnant où il faut « monter très vite en vitesse et d’être très agressifs dans les zones de ruck ».
Oui clairement : il faut que cette prestation du XV de France puisse être la norme dans les matchs à venir. Savourons donc la victoire mais relativisons-la : l’équipe d’Australie n’était pas vraiment sous son meilleur jour. A noter pour finir les larmes d’un grand joueur, Nyanga, lors de l’hymne de France, qui montre à quel point le rugby est un sport respectueux et apte à procurer des moments d’émotion et de frisson.
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