Enfin, Bella a obtenu ce qu’elle voulait : être une vampire et vivre aux cotés d’Edward pour l’éternité. Et quoi de plus beau pour sceller cette nouvelle union que leur enfant Renesmée dont la croissance accélérée ne cesse d’impressionner la famille Cullen…et Jacob qui se trouve « imprégné » de celle qui n’est pourtant qu’un bébé (weird) !
Ce qui a le mérite de faire sortir de ces gonds Bella mais, comme l’explique son ami, l’imprégnation est un phénomène incontrôlable et contre lequel il ne peut rien faire : mouais. Quoiqu’il en soit, un danger plus grand attend les Cullen puisque les Volturi se préparent à la guerre. En effet, ils refusent l’existence d’une éventuelle menace que pourrait poser l’existence d’une hybride humain-vampire.
D’où la décision d’Edward d’aller aux quatre coins du globe pour tenter de ramener à leur cause tout les vampires hors-clan Volturi. Du coté de Jacob, celui-ci parvient à faire comprendre à ses confrères loups que Renesmée ne représente pas une menace et qu’il leur faut joindre leurs forces aux Cullen. Car c’est bel et bien une guerre totale qui se profile : une guerre qui restera gravée à tout jamais dans l’histoire.
Alors comment dire : je me suis littéralement fait ***** durant les 3/4 du film. Parce que c’est foutrement niais, parce que la réal s’apparente à une pub version longue d’un parfum Chanel, parce que le montage est affreux, parce que les performances du cast laissent à désirer et parce que Renesmée bébé fait GRAVE flipper. Non mais sérieusement : pourquoi avoir voulu faire une tête en image de synthèse ? Surtout que là c’est si mal fait que le sentiment d’uncanny valley n’a pas tardé à s’immiscer chez la plupart des spectateurs. Heureusement, le dernier quart se charge d’effacer à peu près toutes ces impressions négatives.
Clairement je suis tout à fait d’accord avec toi (pour une fois). Le film aurait pu se transformer en redite de Twilight 4 sauf qu’en fait non : le combat de fin est tout simplement spectaculaire et gorgé de cliffhangers et dramas à foison. Car en effet, la version cinématographique a été « légèrement » modifié par rapport à celle du livre où, rappelons-le, il n’y avait pas de combat : ce qui avait déçu nombre de fans. Or ici que nenni : il y a du sang, des larmes, de la musique épique et ça dure suffisamment longtemps pour qu’on en vienne à dire « WOW ».
Bémol cependant : cette fameuse fin ne va pas au bout des choses mais peu importe. L’effet est là et vous scotchera très probablement à votre siège (d’effroi, de tristesse, de joie pour certains). Quel dommage ceci-dit qu’un tel cachet, une telle audace et vigueur n’aient pu être appliqués sur l’ensemble de la saga ! La faute au roman certes mais surtout à la boite de prod SND qui n’aura pas su adapter (dans tout ce que le terme « adaptation » implique) l’œuvre Twilight au format cinématographique.
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