Parvenir à créer une intelligence artificielle qui soit parfaitement autonome : tel est le but de Will Caster (Johnny Depp) et de sa femme Evelyn (Rebecca Hall). Malheureusement pour eux, un terroriste tire sur Will : le groupe dont il fait partie étant fermement convaincu qu’une telle intelligence signerait la fin de l’humanité. Car si une conscience immatérielle avait le pouvoir d’infiltrer tous les réseaux du net et devenir ainsi omnipotente, agirait-elle toujours dans l’intérêt de l’être humain ? C’est ce que s’apprête à savoir Evelyn en transférant la conscience de son mari mourant dans un super ordinateur…
Comme c’était à craindre, Transcendance rejoint la longue liste des films à concept raté. Réalisation sans saveur, casting qui n’y croit pas, rythme en dents de scie…les tares s’enchainent. Mais ce qui mine véritablement le film est le fait qu’il n’y ait aucun cliffhanger digne de ce nom durant les 1h50 de pellicule. L’histoire est d’un classicisme absolu et use de ficelles vues et revues. Sans parler du concept, original et bien pensé, mais retranscrit de manière mollassonne et bancal. À voir si on est vraiment fan de science fiction (et encore).