Gustave H (Ralph Fiennes) est le gardien remarquable d’un hôtel formidable : The Grand Budapest Hotel. Vestige d’une époque perdue entre deux guerres, cet hôtel s’apprête à connaitre le firmament de sa gloire. Et Zéro Moustafa, le valet d’étage, en sera le premier témoin. Il ne manquait plus qu’une oeuvre volée de la Renaissace, Le Garçon à la Pomme, pour mettre le feu à la poudrière.
Malgré ses qualités de décor, de mise en scène, et de musique champêtre, j’avoue être passé à coté du Grand Budapest Hotel sur à peu près les 3/4 du film. La faute à un rythme assez pâlot malgré des discours recherchés et un humour pince sans rire du plue bel effet. Je n’ai ainsi saisi toute la magie et mélancolie du film que sur les trente dernières minutes. D’où mon avis mitigé.
Ceci-dit, c’est l’une des rares oeuvres qui mériterait une seconde lecture tant la richesse de ses personnages, sa narration espiègle, et le cachet pittoresque et grandiloquent de sa réal font montre d’un talent de plus en plus rare au cinéma. Après, il faut avouer que la pate Wes Anderson est à double tranchant : on aime ou on aime moins. Moi, je suis resté moins…peut-être ai-je loupé quelque chose.