Khan (Benedict Cumberbatch) : l’homme qui, en commettant un attentat en plein Londres, est devenu l’ennemi à abattre. Mais alors que le capitaine Kirk (Chris Pine) s’apprête à se lancer à sa poursuite, un évènement inattendu survient. Et si Khanh, alias John Harrison, n’était pas arrivé du jour au lendemain comme semble le prétendre l’Amiral Marcus ? Et si les plus hautes instances avaient au contraire quelque chose à voir dans la vendetta menée par Harrison ?
Une chose est sure : Khan est surpuissant et dangereux. Mais alors que Kirk se rend sur une planète ennemie où Harrison se serait réfugié, son équipage et lui se font piéger…et sauvé par celui-là même qu’ils poursuivent. Et pourtant, il ne fait nul doute que cet homme au regard froid représente un danger : pourquoi alors ce geste ? Ce n’est que le début d’une odyssée qui changera à tout jamais Kirk…mais aussi son ami le plus cher : Spock (Zachary Quinto).
La suite de Star Trek se déguste ainsi : popcorn dans une main, bouteille Vitamin Water dans l’autre, et le cerveau en mode « Ne nous attendons pas à grand chose ». Car c’est tout simplement ce à quoi nous avons le droit : un blockbuster efficace, sans prétentions, mais aussi sans ambition si ce n’est celle de divertir. De de coté là, la mission est donc réussie avec un rythme constant, un humour souvent présent et un méchant plutôt charismatique.
Seulement voilà : rien n’est fouillé et on ne trouve pas grand chose derrière l’enveloppe sexy de ce nouveau Star Trek. John Harrison est méchant parce qu’il se sent supérieur à tout le monde…et puis voilà. On aurait aimé aussi que la relation entre Spock et Nyota Uhura (Zoe Saldana) soit plus approfondie mais il n’en sera finalement rien. Pour finir, l’intrigue est relativement plate et ne bouleverse au final pas grand chose alors qu’on aurait pu, pendant un instant (la pseudo mort de James), croire le contraire. Tant pis !
