Ça y est : L’équipage de Luffy vient enfin de se défaire d’Hody et ses lieutenants. Et pourtant tout n’est pas fini : Noé menace toujours de s’écraser sur l’île des hommes poissons : c’est pourquoi Luffy s’apprête à le détruire complètement. Mais il n’aura finalement pas besoin d’aller jusque là : Shirahoshi lançant inconsciemment un appel aux monstres marins qui parviennent alors à arrêter la course folle du bateau. Finalement la prophétie n’aura pas eu lieu : Luffy n’aura pas détruit l’île des hommes poissons mais l’aura au contraire sauvé de sa malédiction.
Dorénavant, les hommes et hommes poissons vont essayer de vivre en paix. Mais l’heure est grave : dans la fureur du combat, l’entreprise de bonbons de Big Mom, protectrice de l’île et accessoirement l’une des quatre empereurs, a été détruite. Or, Big Mom a une sainte horreur de se voir refuser son dû de bonbons hebdomadaire. Sérieux problèmes en vue pour la Mugiwara team puisque le dernier lot de bonbons restants lui a été attribué en guise de récompense. Que nenni, il est temps de partir et de mettre cap sur l’île où fournaise et toundra cohabitent sans problème : Punk Hasard.
Oda semble enfin repartir sur de bons rails après un 65ème tome catastrophique et un arc des hommes poissons pour le moins très irrégulier. Ici, les révélations s’accélèrent et nous apprenons pas mal d’informations clé comme le fait que Shirahoshi soit l’arme antique Poséidon ou le fait que Akainu soit dorénavant le nouvel amiral chef de la marine après avoir défait Aokiji.
De même, l’introduction de Big Mom ajoute au tome une dimension autrement plus dantesque et intéressante qu’un Hody surboosté aux hormones de croissance. Il ne manquait plus que la réapparition d’un des personnages les plus appréciés de One Piece, à savoir Smoker, pour parfaire d’achever la bonne qualité du tome. En espérant que ça suive.
