Hazel Grace Lancaster (Shailene Woodley) a été diagnostiqué d’un cancer des poumons dès l’âge de 11 ans. Elle s’apprête maintenant à en avoir 18 et sait qu’il ne lui reste plus longtemps à vivre. Angustus Waters (Ansel Elgort) est lui aussi atteint d’une forme de cancer ayant abouti à l’amputation d’une partie de sa jambe droite. Pour le moment, la maladie est en rémission mais tout peut basculer du jour au lendemain. Alors qu’ils assistent tous les deux à un meeting dédié aux malades du cancer, Hazel et Augustus vont se rencontrer. C’est le début d’une belle histoire.
Je vais être clair : à moins d’être véritablement blasé de toutes formes d’amour sur cette planète, il va vous être très difficile de ne pas tomber sous le charme de « Nos étoiles contraires ». Et quand je vois les notes mises par la presse, je comprends tout à fait pourquoi le grand public ne leur accorde plus le moindre crédit. Moi-même, à force de voir deux/quatre films par semaine, je suis devenu plus exigeant et, en un sens, facilement blasé.
Mais ne pas aimer ce film parce qu’il chercherait à « faire pleurer dans les chaumières » et serait trop « mélodrame » ? Whoa, those people must be fun at parties. Peu importe que le réalisateur ait effectivement voulu « faire pleurer dans les chaumières » : c’est brillamment réussi et il est difficile de ne pas verser une larme face à cette histoire à la fois tendre et bouleversante puisque inspirée de faits réels. Certes, il s’agit d’un film donc tout est édulcoré, tout est plus fun, tout est plus « whoa ». On rit, on pleure, et on s’émeut face à la romance de ces deux adolescents et de leur combat commun contre la mort.
So what ? Il faudrait maintenant lapider tous ces films osant chercher la larme en plus de nous sensibiliser face à cette farce qu’est la vie ? Voilà une conception bien étrange du cinéma. Bref, vous l’aurez compris : j’ai adoré. Et il en sera de même pour vous si vous ne vous la jouez pas « critique pédant et cynique à la Peter Van Houten que tout le monde souhaite éviter ». Un dernier mot sur la bande originale qui est vraiment, vraiment fantastique. Le film de la semaine ? Indubitablement. Le film du mois ? Fort probable.