Billy (Vince Vaughn) et Nick (Owen Wilson), 40 ans, sont au chômage technique et, il faut le dire, totalement déphasés par rapport à leur époque. Facebook, Twitter, LinkedIn, iPhone : ils sont totalement à la masse et ne comprennent rien à rien. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont se décourager lorsque l’opportunité d’un stage chez Google leur est offerte. L’occasion de montrer qu’ils sont toujours in the game et que les dinosaures peuvent avoir de la ressource là où on ne les attend pas.
Comédie sympathique sans plus, Les Stagiaires se contentent de faire sourire de temps à autre malgré un classicisme absolu en termes de narration. À savoir les cancres qui galèrent au début, la nana qu’un des mecs finit par pécho à la fin, le méchant débile qui se crash en fin de parcours et enfin ce bon vieux happy ending. Un parcours classique et un poil dérangeant dans la mesure où il se veut un placement de produit version ciné faisant l’apologie de Google et sa vision d’entreprise. Une sensation plutôt dérangeante donc vu qu’on a parfois l’impression d’assister parfois à un film prospect. À voir si rien de mieux à se mettre sous la dent.