C’est l’histoire d’une petite fille (Clara Poincaré) dont le plan de vie est d’ores et déjà assuré par une organisation « au top du top ». Merci Maman (Florence Foresti) ! Mais alors que la petite fille suit ses rituels avec dévouement, celle-ci fait la connaissance (non voulue) d’un bien curieux personnage : s’agit-il…d’un aviateur (André Dussollier) ?! Peu importe, à cause des pratiques extravagantes de cet individu, une partie de leur maison a été saccagé. Et que fait-il pour essayer de se faire pardonner ? Il lui offre cette histoire à dormir debout d’un Petit Prince voguant de planète en planète. Ha la la…allez, retour au boulot !
Autant le dire d’emblée : je ne suis pas entré dans l’atmosphère de ce Petit Prince malgré ses nombreuses qualités. À commencer par la poésie ambiante qui imprègne tout le film mais aussi le caractère attachant de ses personnages : dont évidemment cette petite fille qui, d’être lilliputien renfermé et avide d’ordre et d’organisation, redevient la gamine ingénue et avide d’aventures qu’elle a toujours été. Seulement voilà, il y a un GROS problème de rythme <_<
À savoir que de nombreux passages sont (très) longs et, oserais-je le dire, sans saveur. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis renfermé dans le siège de cinéma en regardant la séance d’un oeil tant l’ennui était présent <_< Pourtant, la morale est belle, la musique (composée par Hans Zimmer) est touchante…mais le rythme ne suit pas et l’intérêt en prend un gros coup. Seulement, j’ai conscience des qualités de l’anime et, même si je n’ai personnellement pas été emballé, je sais qu’il en sera tout autre pour les spectateurs qui recherchent avant tout une belle histoire et de beaux sentiments. À voir selon ce qu’on recherche donc.