On les appelle les coureurs. Leur but : étudier « Le Labyrinthe » de fond en comble afin d’en distinguer la ou les sorties. Qu’est-ce que le Labyrinthe ? Qui sont les « Griffeurs » et pourquoi sont-ils aussi redoutées ? Tant de questions pour lesquelles Thomas (Dylan O’Brien) va devoir se battre afin d’obtenir la vérité. Car même s’il a perdu toute sa mémoire (mis à part son prénom), une chose est certaine : il ne pourrira pas dans cette prison. Jamais.
J’avoue avoir un petit faible pour les teenager movies intelligents tels que « La Stratégie Ender » ou « Le Labyrinthe ». Tout simplement parce que, malgré leur cible, ils ne nous prennent pas pour des abrutis. L’histoire est un minimum ficelée, le concept original, le casting…bon passons sur le casting, il y a du drama, quelques cliffhangers —> bref, tout ce qu’on est en droit d’attendre d’une adaptation d’un roman acclamé par l’ensemble de la presse.
Dommage que la quasi-intégralité des personnages, à l’exception notable de Ki Jong Lee (Minho) et Thomas Brodie-Sangster (Newt ou Jojen Reed dans Game of Thrones) n’aient pas de présence. Je parle notamment de Thomas qui, malgré les efforts de Dylan O’Brien, ne convainc pas. Sans parler de Kaya Scodelario (Teresa) qui excelle dans l’art de l’invisibilité. En fait, l’un des gros problèmes du film est qu’il « try so hard » de transformer Thomas en leader naturel et charismatique.
Par exemple : Minho, le chef des coureurs, s’efface progressivement en sa présence alors que, de base, il connait mille fois mieux le labyrinthe. Dommage également que le « méchant sceptique » Gally ne soit aussi unilatéral dans ses intentions car l’acteur Will Poulter offrait plutôt une belle prestation. Bref, vous l’aurez compris : « Le Labyrinthe » fait partie de ces films indéniablement bons mais auxquels il manque un petit quelque chose. Un peu comme la Stratégie Ender ahah.
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