Sur la paille et poursuivi par des bandits, un marchand (André Dussolier) refait sa fortune en tombant, par le plus pur des hasards, sur un immense château rempli de trésors. Problème : alors qu’il s’apprête à cueillir une rose pour sa fille Belle (Lea Seydoux), le maitre des lieux, la monstrueuse Bête (Vincent Cassel), lui intime le prix à payer. « Une rose pour une vie »…ou bien il tuera toute sa famille.
Que ce soit l’univers, les costumes, ou le bestiaire, Christophe Gans a réalisé un boulot monstrueux sur son adaptation du conte de La Belle et la Bête. Dommage que la bande son ne soit pas super bien placée car quelques morceaux valent l’écoute. Quant à Vincent Cassel : la grande classe comme à son habitude. Par contre, pour Seydoux en Belle…ils auraient pu trouver mieux. Elle fait trop rustre pour être Belle.
Pour revenir sur Cassel, j’ai bien aimé l’idée de développer son passé : ça lui rajoute une certaine profondeur qui n’est pas de trop vu le zéro affect qu’on ressent pour les personnages. La faute à une narration très classique malgré une mise en scène intéressante esthétiquement parlant. De même, il aurait fallu que le rythme soit un peu plus pêchu vu que, en l’occurrence, on ne se réveille vraiment qu’arrivé au combat final. Anyway, à voir si vous aimez les films féeriques pour enfants.