Lors de la 1ère vague, toute l’électricité à travers le monde fut coupée. Lors de la 2e vague, d’importants tsunamis et autres séismes ont ravagé les villes côtières. Lors de la 3ème vague, un virus fut inoculé aux oiseaux qui se sont chargés de la transmettre aux hommes. Lors de la 4ème vague, la race extraterrestre s’est infiltrée parmi les humains en vue de les tuer de l’intérieur. Lors de la 5ème Vague, l’humanité a enfin décidé de contre-attaquer. À commencer par Cassie Sullivan (Chloë Grace Moretz).
Une fois n’est pas coutume : le fait que « La 5ème vague » soit adapté du roman pour adoS éponyme permet à l’histoire d’être à la fois originale et prenante. Ce qui de facto me plait tant les resucées permanentes d’Hollywood ont tendance à me courir sur le haricot. Mais voilà, comme chaque adaptation live d’un roman pour adolescents prépubères, nous nous retrouvons avec une première partie très sombre et très interessante pour finir dans un mélodrame de teenagers aussi peu crédible qu’inintéressant.
À savoir que plus le film progresse, plus celui-ci déploie de grosses ficelles narratives et bascule dans une facilité scénaristique fortement dommageable pour la crédibilité de l’oeuvre. Par exemple : le fait que le crush de Cassie, Ben Parish, soit non seulement en vie mais intègre le même squad que son petit frère ._. Histoire qu’ils finissent par se croiser à nouveau et commencent un rectangle amoureux avec les deux rivaux <_< Damn. Heureusement que le jeu de Chloë est là et que l’intrigue de base tient debout sur au moins la moitié du film (si ce n’est les trois-quarts). J’appréhende le pire pour la suite…
