Depuis la mort de Big Daddy, Hit Girl (Chloë Grace Moretz) officie seule contre les bad guys : Kick-Ass (Aaron Taylor-Johnson) ayant officiellement raccroché les gants. Et pourtant, Dave Lizewski s’ennuie tellement dans sa vie ordinaire et, au final, sans intérêt…il est temps de reprendre du service. Mais à peine a t-il le temps d’apprécier son entrainement avec Mindy que c’est celle-ci qui décide finalement d’abandonner le costume.
Dave n’a alors d’autre choix que de rejoindre d’autres superhéros…menés par le redoutable Colonel Stars & Stripes (Jim Carrey). Et l’heure est grave : Chris d’Amico (Christopher Mintz-Plass), anciennement connu sous le costume de Red Mist, veut à tout prix se venger de Kick-Ass pour avoir tué son père. Solution : construire une organisation de super-méchants…et se transformer en Motherfucker.
À partir du moment où on adhère au délire particulier de Kick-Ass, on ne peut qu’être satisfaits par cette suite. Humour salace et borderline, dialogues savoureux, scènes d’action efficaces et sanglantes au possible, Hit Girl dévastatrice, et une bande son toujours aussi démente. Sans compter la mise en scène très comics qui achève de donner à Kick-Ass une dimension mythologeek. Or, ce qui fait le piment de la licence, c’est bel et bien son concept de super-héros dans un monde tout ce qu’il y a de plus réel.
Autrement dit : les gens meurent. Et c’est ça qui fait qu’on se souvient de Kick-Ass : c’est le seul film de super-héros à introduire autant de drama et de violence dans son univers. Quel dommage que le perso du Colonel ne soit aussi sous-exploité ! De même, un certain nombre de passage clés sont survolés et auraient mérités davantage d’emphase. Dommage.
