Quand elle était plus jeune, Joy avait des ambitions, Joy avait un rêve. Pourquoi s’est-elle perdue en cours de route ? Élever sa petite fille, vivre en colocation avec sa mère, son père, son ex-mari, sa grand-mère, avoir un boulot ingrat histoire de payer les dépenses du quotidien…non, Joy ne peut pas accepter une telle vie ! Tant bien même ce destin est celui de milliers, de millions de personnes à travers le monde. Joy n’est pas de cette trempe et elle fera tout pour accomplir sa destinée. Tout.
Je m’attendais sincèrement à un film moyen voire un brin lourd. Je me suis retrouvé avec une belle surprise sur les genoux et cela notamment grâce à ma femme Jennifer Lawrence <3 Indubitablement, elle porte le film sur ses épaules et sa prestation, son aura, nous font entrer rapidement dans les péripéties de cette femme prête à tout pour accomplir son « rêve américain ». Y compris mettre en péril sa vie familiale et sa fortune personnelle. Évidemment, ça ne pouvait être qu’inspiré d’une histoire vraie.
À savoir celle de l’entrepreneuse Joy Mangano, 59 ans et inventrice du balais à la serpillère magique et des cintres anti dérapants. Démarrant de rien, Joy finira, à force de persévérance maladive, par diriger un empire de plus d’un milliard de dollars. Et cette transformation est brillamment mis en scène par Jennifer qui possède ce visage si hypnotisant et captivant *_* Tant et si bien que Robert De Niro et Bradley Cooper, qui écope d’un rôle moins important qu’on ne l’aurait penser, peinent à se démarquer. Signant là la troisième retrouvaille du trio avec le réalisateur David O.Russel, « Joy » se situe entre le coup de maitre d’un « Happiness Therapy » et la singulière déception d’un « American Bluff ». À voir si on est fan de Jennifer et/ou si on recherche un peu de motivation pour réaliser ses rêves. Il n’est pas trop tard. Il n’est jamais trop tard (－‸ლ)
