Cet en*oiré de Dar Adal. Depuis quand a t-il rejoint Haqqani ? Depuis quand a t-il trahi la CIA pour un pu*ain de terroriste ? Tant de questions sans réponses. Mais peut-être est-ce mieux ainsi. Carrie qui assume enfin son rôle de mère et Quinn…avec lequel elle peut avoir une relation ? Est-ce seulement possible ? Elle qui représente un désastre complet en la matière ? Oui, peut-être. Peut-être bien.
Gros épisode de transition et grosse baisse de rythme même si les trois premiers quarts passent aisément tant Homeland et ses personnages phares avaient besoin de se poser après le « trou noir » Islamabad. Seulement voilà, c’est un finale et, logiquement, on s’attend à un dernier quart un poil plus dynamique et avec, si possible, un gros cliffhanger. Ce ne sera pas le cas.
Au final, Dar Adal s’est arrangé pour passer un pacte de non-agression avec Haqqani (c’est très sale mais il n’est pas un traitre) et Saul…accepte de revenir à la tête de la CIA. Au grand désarroi de Carrie qui repart telle une coquille vide à la fin de l’épisode. Certes, celle-ci a enfin renoué avec sa mère et commence à tisser des liens avec sa fille Frannie…mais à quel prix ? Sans compter qu’elle a de nouveau perdu Quinn : engagé dans une mission à haut risque en Syrie.
Que penser donc de cette quatrième saison ? Que du bien malgré, il est vrai, un finale qui n’en est pas un. Au contraire, il s’agit d’avantage d’une transition vers la cinquième saison qui se concentrera probablement sur la Syrie. Même si, évidemment, on a tous envie de voir Haqqani et la c*nnasse de Tasneem payer pour ce qu’ils ont fait. J’imagine qu’il nous faudra attendre jusqu’à la rentrée prochaine u_u Dans tous les cas, Homeland est à nouveau redevenu une série pilier aux cotés de Game of Thrones et The Walking Dead. Welcome back, Carrie Mathison.
