C’est le dernier combat : celui qui scellera ou non le sort de l’humanité toute entière. Et ce combat, c’est à Kei Kurono d’en assumer toute la portée. Le chef des aliens veut en effet disputer un dernier duel contre notre héros. S’il gagne, la Terre est sauvée. S’il perd, l’alieni lancera son vaisseau mère droit sur la Terre. Mais Kei n’a que peu de considérations pour la Terre. Lui, tout ce qu’il souhaite, c’est revenir auprès de Taé. Soit celle qu’il aime de tout son coeur.
Et voilà, c’est la fin de Gantz. Ça fait bizarre. Surtout que, pour ma part, ça doit faire plus de 10 ans que je suis cette série. Je l’ai vu atteindre son apothéose avec l’arc des Bouddhas ou l’arc Kami, mais aussi, et surtout vers la fin, verser progressivement dans le wtf et une mièvrerie pour le moins agaçante. Bilan de cette série culte ?
Mitigé, forcément. Même si l’on retiendra principalement de Gantz son nombre de batailles mémorables et épiques à ne plus savoir quoi en faire. D’ailleurs, en ce qui concerne la fight de fin, onressort avec un arrière goût d’amertume tant il n’y en a (presque) que pour Kei. Et puis où est passé notre terminator barbu national ? Allez savoir : la dernière fois qu’on le voit, il se fait transporter comme les autres avec sa cop..puis ça s’arrête là. Incompréhensible.
Heureusement, la mise en scène est particulièrement réussie et, sur au moins cet aspect, Gantz aura rempli sa part du contrat. Même si cela n’aura pas empêché l’auteur de précipiter la fin de son oeuvre avec l’un des ending les plus bâclés qu’il m’ait été donné l’occasion de voir. Si au moins on avait un épilogue, histoire de savoir ce qu’il est advenu de tout le monde, mais non. Enfin, quoiqu’il en soit, Gantz est et restera l’un des seinens les plus marquants de cette dernière décennie. Dommage qu’il se soit terminé ainsi.
