Auparavant, Ramsès (Joel Edgerton) et Moïse (Christian Bale) étaient comme des frères et partageaient tout ensemble. Puis, un jour, est venue cette prophétie : celui qui sauvera le roi deviendra le leader d’une tribu et le représentant d’un nouveau dieu. Or, ce jour-là, Moïse sauve la vie de Ramsès. Peu de temps après, celui-ci découvre que son frère est hébreux…comme les esclaves. Il n’a désormais plus le choix : Moïse doit quitter sa vie et Memphis avec. C’est le début d’un long exil.
Je me doutais bien que je n’allais pas être emballé par un blockbuster religieux. Mais je me suis dit « Ridley Scott » + « Christian Bale » + « Noah n’était pas si naze » = Potentielle bonne surprise. J’avais tort. Outre le contexte religieux, forcément pompeux à partir du moment où on y croit pas, la réalisation ne dégage aucune âme malgré la réussite des effets spéciaux (mention spéciale aux 10 plaies d’Égypte). Quant aux personnages, tous, Moïse y compris, ont un développement surfait et plat. Même si on voit que Christian Bale fait avec ce qu’il peut.
Il n’empêche : la mention spéciale du personnage le plus raté revient sans conteste à Ramsès dont le développement est d’une caricature et d’un abrutissement sans nom. Du début à la fin, on a l’impression d’assister au triste spectacle d’un pharaon autiste dont l’objectif serait, à chaque fois, de prendre la pire décision possible. Or, le Ramsès que j’ai appris à admirer (merci les romans de Christian Jacques) est fort d’esprit et bon de coeur.
C’était un leader charismatique et qui n’hésitait pas à faire preuve de sagesse lorsque cela se révélait nécessaire. Tout le contraire d’Exodus où on a l’impression que Ridley hait jusqu’au concept même de pharaon. Puis OMG Sigourney Weaver qui a deux lignes de dialogue ._. Ça ne servait rien de la faire venir dans ce cas hein u_u Bref, tout ça pour dire qu’on est loin d’un grand Ridley même si on évite la catastrophe façon « Robin des Bois ». À éviter sauf si on est religieux (enfin j’imagine).
