Balancé d’orphelinat en orphelinat, Adonis Johnson a eu une enfance pour le moins mouvementée. Et cela même lorsque la fiancée de son père défunt, Apollo Creed, l’a pris sous son aile. Désormais, Adonis est un adulte et compte bien se faire un nom dans le milieu de la boxe. Seulement, ce ne sera pas celui de Creed mais le sien : « Johnson ». Quant à son entraineur, qui de mieux que le grand Rocky Balboa pour le mener au sommet ? Problème : celui-ci a décroché les gants depuis un bon moment…
Creed fait partie de ces films dont on sait qu’ils vont nous plaire alors qu’on a pourtant vu que le trailer. Et oui, je dois bien admettre que ma passion pour la boxe a probablement pesé dans la balance. Car plus que le destin d’un jeune homme brisé qui, tout au long de sa vie, aura tenté de (sur)vivre pour ne pas vivre dans l’ombre de son père, « Creed » est une véritable ode à la boxe. La boxe au sens noble du terme.
Des entrainements aux doutes, de la défaite à la victoire, le très jeune réalisateur Ryan Coogler (29 ans seulement !!!) nous montre à travers les destins croisés d’Adonis et Rocky combien la boxe peut rassembler et parfois produire de petits miracles. Sans compter la mise en scène des combats, caméra rapprochée et n’ayant de cesse de tourner autour des boxeurs, qui m’a littéralement happé. Notamment le premier vrai combat d’Adonis *_*
Et que dire de ce personnage emblématique qu’est Rocky Balboa et qui, face à la vie, mène son dernier combat ? Poignant, émouvant, triste, forcément, Sylvester Stallone nous montre l’état d’esprit à avoir lorsque viendra pour nous tous le moment de se dire « C’est la fin ». Une fin sans doute pavée de regrets et d’amertume mais qui, dans tous les cas, vaudra la peine d’être combattue. Encore et toujours. À voir même si vous n’êtes pas particulièrement fan de boxe. « Creed » va bien au delà de ça.
