Il faut à tout prix empêcher Priscilla de fusionner avec Cassandre. Or, pour cela, l’aide de toutes les Claymores sera nécessaire…alors si Miria peut s’accaparer le soutien de quelques exaltés, ce n’est pas plus mal. Toutefois, quelque chose ne tourne pas rond. Ou plutôt : tout se déroule TROP bien. Et effectivement : personne n’aurait imaginé l’arrivé d’une autre créature dépassant le niveau d’une abyssale. Autrement dit : une créature du niveau de Priscilla.
Alright that’s it : attendre un an pour avoir un tome comme celui-ci, c’est juste improbable. Où est passé le courage de l’auteur en matière de prise de risque ? Pourquoi aucun perso ne meurt alors qu’on est en pleine guerre contre des abyssales et des créatures pires encore ? Pourquoi le rythme est-il aussi lent ? Quand les enjeux sont-ils devenu aussi inintéressants ?
Quand je pense que Claymore faisait partie de mes mangas préférés…quelle désillusion depuis l’arc Rigald/Isley. Dans une moindre mesure, ça me fait penser à Full Metal Alchemist post-Hugues : l’auteur avait alors totalement perdu son courage niveau drama et n’a fait tué aucun gentil jusqu’à la fin de la série. Seulement, à la différence de Claymore, FMA a su rester de qualité grâce à une histoire solide et des personnages attachants.
Ce qui n’est plus le cas ici. Les seuls persos un tant soi peu intéressants sont Claire et Miria. Le reste —> Poubelle. Heureusement que le rythme reste correct et que Norihiro Yagi sait gérer ses combats (même si ça s’étire grave en longueur). Idem pour le design des exaltés plutôt réussi dans son ensemble. Il n’empêche que la sauce ne prend plus et j’en suis le premier déçu. Claymore est devenu un « Berserk » bis.