Ça alors ! Depuis tout ce temps, qui aurait pu deviner que Undertaker s’était approprié la place du Directeur…et avait aidé les Quatre Préfets à maquiller le meurtre de Derek Arden ! Mais pourquoi l’avoir tué ? « Car Derek n’avait pas sa place dans cette école » : qu’a t-il pu bien se passer pour motiver un meurtre ? Et alors que le chapitre du « Westen College » s’apprête à tirer sa révérence, une nouvelle enquête s’offre à Ciel et Sebastian : à savoir résoudre une série de meurtres commis par un soi-disant loup-garou allemand.
Triste fin que celle des quatre préfets :/ Même si leur réaction, à considérer la tradition et l’honneur au delà de toutes autres valeurs (y compris celle de la vie), était prévisible. Reste que j’aurais aimé avoir un peu plus de révélations sur Undertaker : on ne sait toujours pas s’il s’agira du méchant final ou non. Puis ça serait sympa que l’histoire avance un minimum parce que bon ._.
C’est là que je réalise que nous en sommes déjà arrivés au tome 18 et que ni le passé de Ciel, ni les contours de la trame finale n’ont été dessinés. De fait, l’auteur se contente de passer quelques mois sur un ou plusieurs arcs courts (souvent humoristiques) puis ensuite un gros arc d’une ou plusieurs années. Le problème est qu’on se retrouve souvent, à la fin de celui-ci, quasiment au même départ. Un peu comme Détective Conan : la résolution d’une enquête laisse place à une autre et ainsi de suite.
Or, c’est typiquement la raison qui a fait que je ne me suis jamais mis à Conan. Il me FAUT un fil rouge…et je dois admettre que celui de « Black Butler » est bien ténu. Cela étant dit, la narration reste toujours aussi agréable et la lecture se fait souvent avec grand plaisir tant la passion de l’auteur pour son univers victorien et ses personnages afflue de toutes parts. À voir si cet arc du « loup-garou », qui dissémine quelques indices quant au père de Ciel, sera celui de la révélation.
