Jamais Abel Morales (Oscar Isaac), jeune immigré plein d’ambition, n’aurait pensé qu’il était aussi difficile de se faire une place dans l’industrie du pétrole US. Alors que lui et sa femme Anna (Jessica Chastain) viennent de mettre toutes leurs économies dans l’achat d’un terrain prisé par nombre de leurs concurrents, les 30 jours de bail qui les séparent de la signature définitive vont être les plus longs de leurs vies. Nous sommes à New York, en 1981, et il s’agit de l’année la plus violente qu’ai jamais connu la ville.
« A Most Violent Year » est l’archétype même du film unanimement apprécié par la critique mais qui a tout de même réussi à me faire dire « Meh » en plein milieu de séance. À savoir que je n’ai vraiment accroché à aucun moment et que les personnages, malgré d’excellentes prestations de la part d’Oscar Isaac et Jessica Chastain, ne m’ont pas donné envie de m’impliquer dans l’histoire. Pourtant, tout est au top : la réalisation, la bande originale (notamment un ou deux morceaux particulièrement chargés en tension), le casting, la narration, le rythme…
Mais voilà, il manque clairement un truc. Ou, pour dire les choses plus simplement, ça manque de liant, de vie. Pourtant, il y a deux ou trois passages très bien mis en scène : par exemple cette scène où Julian (l’acteur est, au passage, épatant) s’enfuit face aux policiers. La musique et les tambours qui s’enclenchent au même moment O_O Dommage que la tension ne retombe aussi vite qu’elle ne s’installe. Un peu à l’image du film :/
