Invités par 2K Games et Minuit Douze dans le cadre plus qu’agréable de l’Hôtel Royal Monceau, nous avons pu nous essayer aux premières heures du jeu Bioshock Infinity. Verdict ? Un jeu immersif dès les premières secondes, pourvu d’un univers d’une richesse, d’une densité forçant l’admiration et d’une narration particulièrement recherchée et passionnante.
C’est simple : si la qualité des premières heures de jeu s’avère être la norme durant tout le reste de l’aventure, il se pourrait que l’on tienne là LE hit de ce début d’année…voire un potentiel GOTY (Game of the year). Dans tous les cas, il semblerait que l’on n’ait plus à s’inquiéter du sort du jeu après la défection de certain de ses développeurs.
Le début se passe comme suit : pas d’armes, pas de pouvoirs, juste vous et une barque vous dirigeant vers un phare à l’allure peu engageante. « Si vous voulez effacer votre dette, ramenez la fille » : c’est en substance les mots qui obsèdent notre ancien détective privé, convaincu que son commanditaire cache quelque chose de sombre et qu’il lui faut récupérer la fille à tout prix. Pour cela, il va donc se rendre au fameux phare, lieu de départ pour la ville des cieux : Columbia.
C’est arrivé là bas que la magie prend : pétales de rose sur un sentier aqueux, ambiance religieuse oppressante, fanatiques obsédés par les préceptes d’un leader omniprésent. L’univers conçu par les esprits artistiques et tourmentés d’Irrationnal Games prend vie, et de quelle manière. Tout ces dialogues ambiguës et dangereux, ces lieux magnifiques au fanatisme marquée, ces interactions avec une ville qui, malgré tout, donne envie d’y séjourner tant elle est somptueuse…et le début d’une folie meurtrière. Rendez-vous le 26 mars pour la review en bonne et due forme.
