« Au début, on a cru que c’était de l’humour ». Ça ne l’était pas. L’affaire commence lorsque le très sympathique Bruno Gollnish, député européen, tente d’atteindre avec son parapluie la perche de l’équipe du Petit Journal. En cause (selon l’intéressé) : une « atteinte à la vie privée ». Sauf que son comportement est d’une telle démence qu’on s’en fout, en fait. Pour dire, même la sécurité du FN intervient en la faveur des journalistes tant le fou furieux fait peine (et peur) à voir. Et c’est là que la violence commence.
Et, avec elle, les coups de poing. Car suite à cet incident, l’équipe du PJ est exfiltrée vers le cordon de sécurité des CRS et c’est précisément durant ce laps de temps que certains militants FN s’en prennent physiquement aux reporters. Un coup dans le nez, un coup dans la nuque, et ça aurait pu aller encore plus loin si les CRS n’avaient pas entrepris de protéger les trois malheureux.
Le pire dans cette histoire ? Probablement l’après-conflit et cette absence totale de réactions de la part de Marine Le Pen. Une simple condamnation des violences suscitées aurait suffit. Mais non. Il faut croire que l’animosité connue du FN envers les équipes de Yann Barthes a pesé pas mal dans la balance. À moins qu’il ne s’agisse des médias en général (les militants ne savaient pas que c’était Le Petit Journal) ? Quant à M. Gollnish, celui-ci a assuré, lors d’une interview sur BFM TV, ne pas s’en être pris à l’intégrité physique des reporters. Comme quoi, ça peut parfois être très utile la maladie d’Alzheimer.
