Les agressions se suivent et se ressemblent. Et ce n’est que lorsqu’elles dépassent le nombre de trois par semaine dans une seule et même ville qu’on se dit « Hey ! Il faudrait peut-être en parler là ! ». Trois tentatives de viol qui, si elles n’ont pas fini en viols, traumatiseront durablement leurs victimes. La première d’entre elle, 24 ans, se fait agripper mardi dernier par un homme de 30 ans qui tente de la violer. Il se fera interpellé un peu plus tard par les autorités. La deuxième agression intervient le même jour : une jeune fille de 16 ans se fait trainer de force par un individu dans une ruelle isolée. Celui-ci-la met à genoux et tente de la forcer à lui faire une fellation. Heureusement, la victime s’échappe en frappant dans les parties intimes de son agresseur. Le déchet sera arrêté jeudi dernier.
La dernière agression a lieu dimanche dernier en matinée. La victime s’apprête à prendre son train à la gare de Mantes-la-Jolie lorsque trois individus lui volent son portable et entreprennent de la violer collectivement. Ils finiront par fuir car la victime de 22 ans a ses règles. Effrayant, révoltant, sinistre…comment cela se fait-il que des monstres pareils se sentent confiants au point qu’ils n’hésitent pas à tenter de violer en pleine rue et cela à n’importe quelle heure ? En sommes-nous réduits à compter sur la combativité des victimes pour éviter ce genre de drame ? Pourquoi la justice est-elle aussi laxiste dans la condamnation de ces dangers publics ? Et que font les témoins lorsqu’il y en a ? Insupportable. En souhaitant une bonne reconstruction aux victimes.