Parce que nous n’avons pas le choix. Et parce que ce n’est que de cette manière-là que nous honorerons les victimes d’un crime lâche et barbare destiné à entraver la liberté de tout un chacun. Une liberté de croire et d’agir comme bon nous semble à partir du moment où nous n’entravons pas la liberté de l’autre. Un concept fondamental et pourtant incompris de ces déchets qui, en cette soirée du 13 novembre 2015, ont fauché la vie de 14 personnes sur la terrasse et les alentours du Petit Cambodge.
Un restaurant cambodgien prisé du 10e arrondissement et dont la joie de vivre et la serviabilité sont loués de tous . Qu’il s’agisse des nouveaux clients ou des habitués. Ce soir-là, si on m’avait invité au Petit Cambodge ou si j’étais tombé dessus à travers des avis positifs sur Internet, j’aurais parfaitement pu être à la place d’une des victimes. J’adore la cuisine asiatique, j’adore la cuisine cambodgienne et j’aurais adoré la cuisine du Petit Cambodge. Voilà pourquoi j’irai manger là-bas dès la réouverture du restaurant. Afin de montrer que nous ne ploierons jamais face à la lâcheté et que les monstres qui ont fait ça ne parviendront jamais à embrigader notre joie de vivre. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. Courage au personnel : le combat sera long et éprouvant mais sachez que vous n’êtes pas seuls. Vous ne le serez jamais.
