Si on commence à imposer une limite morale à des oeuvres de fiction, on va interdire beaucoup de choses. À commencer par GTA et toutes les séries/films/jeux vidéo qui mettent en scène des personnages commettre des actions en toute illégalité. Et oui, ça inclut évidemment toutes les vidéos « rape fantasy » qu’on peut trouver sur les sites porno. Pour rappel, le lolicon est un genre de hentai (mangas pornographiques) qui met en scène des adultes avoir des relations sexuelles avec des enfants. Bref, de la pédophilie pure et simple…sur papier.
Et c’est bien le « sur papier » qui me fait tiquer quant à cette demande de l’ONU pour que le Japon bannisse la consommation de Lolicon. Les personnages sont fictifs, les situations sont fictives et il n’y a, de ce fait, aucune victime. Qui plus est, aucun lien de causalité n’a été établie entre la pédophilie et la consommation de lolicon. Dès lors, pourquoi vouloir l’interdire si ce n’est pour une « valeur morale » ? Pas étonnant que les Japonais (dont beaucoup sont friands de la chose) aient copieusement critiqué cette requête.
« Pourquoi ne s’occupent-ils pas des pays où les enfants, les vrais enfants, sont violés et vendus comme esclaves ? », « Il n’y a aucune victime dans le lolicon, pourquoi l’ONU ne s’affaire t-il pas plutôt à éradiquer la pédocriminalité ? », « Le dessin permet à certains pervers d’assouvir leurs besoins sans causer le moindre trauma à qui que ce soit ! », « Je suis lolicon et je n’ai jamais téléchargé des images/vidéos à caractère pédophile, arrêtez de nous comparer à l’incomparable ! », etc. Bref, nul doute que cette affaire risque de faire pas mal de bruit dans l’archipel nippon. Et je suis persuadé qu’il n’y aura, au final, aucune interdiction du lolicon. Autrement, ce serait ouvrir la boite de Pandore.
« Pourquoi ne s’occupent-ils pas des pays où les enfants, les vrais enfants, sont violés et vendus comme esclaves ? », « Il n’y a aucune victime dans le lolicon, pourquoi l’ONU ne s’affaire t-il pas plutôt à éradiquer la pédocriminalité ? »
C’est toujours comme ça. Comme dans de nombreux domaines, on ne s’attaque pas à la racine du problème. C’est plus facile de mettre en place ce genre d’interdictions…
Et surtout d’y allouer des ressources au lieu de les réinvestir là où c’est vraiment important, là où ce ne sont pas des dessins
ouais …. n’empêche vous kiffez les jeunes filles !!! sans commentaires …
si si
vos dessins reste le reflet d’une réalité » …..ne vous en déplaise .
moi,je vous enfermerais.