Autant de fois que nécessaire, j’écrirai des articles à charge contre un pays où le viol s’est banalisé et où la femme ne signifie que bien peu de choses. Il y a même pas une semaine, une touriste danoise était violée en réunion dans la capitale New Dehli. Début janvier, c’était une touriste polonaise qui se faisait violer par un chauffeur de taxi alors que sa fille de deux ans était présente. Ici, la victime, 21 ans, a été jugée coupable par un « haut conseil » d’avoir eu une relation amoureuse non autorisée avec un garçon d’un autre village.
Du coup, et comme l’exige la « tradition » du conseil, la jeune femme a été condamnée à un viol collectif par 13 habitants de son village. Tout cela avec la quasi-bénédiction de la police qui ne fait, pour ainsi dire, rien pour empêcher ce type de délit. Cela-dit, notre propre pays est loin d’être un exemple en la matière quand on voit qu’un violeur encourt seulement 5 ans de prison maximum (qu’il ne fait généralement pas). Ça fait peu pour toute une vie brisée.