Jusqu’à ce jour, je ne me suis jamais entièrement remis de la fin de cet épisode. L’épisode 9 de la saison 1 de Game of Thrones. Le simple fait d’y penser me fait avoir un goût amer dans la bouche et ma mâchoire se crispe machinalement. Probablement parce que je n’accepte toujours pas sa mort. Probablement parce que je n’accepte pas le fait que le personnage le plus important de la saga ait connu une fin aussi ignoble.
Son nom : Eddard (Ned) Stark, Seigneur de Winterfell et Gouverneur du Nord. Pour beaucoup, Ned était le héros de la série. Son charisme, sa bravoure, son honneur, son sens inébranlable du devoir accompli ne pouvaient que le voir triompher face à la félonie et l’ignominie de ses adversaires. Mais pas dans Game of Thrones. Non, pas dans GoT.
Jusqu’au tout dernier moment, je n’y ai pas cru. Même lorsque « Glace », l’épée de Ned, s’est abattue sur sa nuque, je n’y ai pas cru. « Une flèche va surgir de la foule et tuer Ilyn (l’exécuteur) », « L’un des fidèles de Ned va surgir sur l’estrade et sauver in-extremis le Seigneur de Winterfell », « Les Anciens Dieux vont intervenir au travers d’un phénomène surnaturel et épargner le Gouverneur du Nord ». Rien de cela ne se produisit. Et il me fallut attendre le visionnage de l’épisode 10 pour comprendre qu’Eddard Stark était bel et bien mort.
Pour autant, quelque chose ne cesse de me travailler à chaque fois que je repense à ce trauma –> Quels étaient les derniers mots murmurés par Ned avant que la lame ne s’abatte sur lui ? « Valar Morghulis » ? « F*ck you George » ? « Hodor » ? Ou bien une incantation/prière envers les Anciens Dieux afin qu’ils puissent le faire revenir sous une autre forme (par exemple au travers des futures visions de Bran Stark en vervoyant) ? Cela, seul l’avenir nous le dira. Et tant que la saga ne sera pas terminée, je ne perdrai jamais espoir. Le roi est mort. Vive le roi.
