Ayant brillamment réussi à attirer l’attention sur son dernier jeu grâce à la distribution de plusieurs démos sur la toile, Arkane Studios délivre enfin version finale de Dishonored qui, dans l’ensemble, s’en tire très honorablement.
On est donc loin d’un déshonneur *badumtss*. Rappelons l’histoire : au sein d’une ville gangrenée par la peste, Corvo Attano, garde du corps de l’impératrice, se retrouve mis aux fers pour son meurtre alors qu’il a tenté de la sauver ! Libéré de ses bourreaux par des indépendantistes œuvrant contre le nouveau pouvoir en place, Corvo va alors avoir à cœur de prouver son innocence…en tuant tout le monde.
Seems legit. Téléportation, armes blanches, pouvoirs de ralentir le temps, possession, armes à feux, étranglements…vous l’aurez compris, Dishonored offre le choix ! Il vous sera même possible de ne tuer aucun ennemi en les marquant au feu rouge de la marque des bannis, les privant de facto de l’ensemble de leur droits.
Et c’est justement ce gameplay a la Deus Ex qui fait l’unanimité parmi les joueurs tant les jeux d’aujourd’hui offrent un gameplay linéaire et sur rails. Dommage ceci-dit que le monde ne soit pas véritablement en open world (découpage en chapitres) et surtout que la durée de vie en ligne droite soit aussi courte (une dizaine d’heures).