Daesh : « Non, être musulman ne signifie pas adhérer au djihadisme »

La décapitation d’Hervé Gourdel a été vécue comme un choc par l’ensemble des musulmans de France. Non seulement parce que cette mort est barbare mais aussi parce qu’ils savent que, dans la tête de nombreux Français, cet acte va d’autant plus stigmatiser l’Islam en tant que religion violente et appelant à l’exécution des non-croyants. « On ne peut pas soutenir des malades mentaux qui salissent notre religion, on n’a pas le droit de massacrer au nom de l’Islam » déclare ainsi l’imam de Drancy Hassen Chalgoumi (qui apparemment fait lui-même polémique parmi les musulmans).

Ce n’est un secret pour personne : j’ai toujours eu du mal avec l’Islam. Il n’empêche : je sais parfaitement, et heureusement, faire la distinction entre la religion qu’est l’Islam et ce courant extrémiste/terroriste qu’est Daech (ou État Islamique mais je vais cesser de les appeler comme ça). Oui, la plupart des musulmans aspirent à vivre dans le calme et le respect de tout un chacun peu importe leurs croyances.

Même si, effectivement, il y a des courants très problématiques et sujets à polémiques au sein de l’Islam. Mais moi, ce qui me gêne le plus dans cette affaire du Daesh, c’est de savoir que des pays arabes tels que l’Arabie Saoudite ou le Qatar ont, à la base, financé ces terroristes. Avant de se retourner apparemment contre eux face à la violence extrême de leurs actions. Ça, ça me gêne beaucoup plus sachant que la France entretient de très fortes relations avec le Qatar (PSG tout ça).