Depuis le 9 décembre 2016, la Corée du Sud n’a plus de présidente. La faute à la plus grande crise de corruption qu’ait jamais traversé le pays depuis sa création en 1948. D’où cette destitution on-ne-peut-plus officielle de Park Geun-hye par le Parlement. Alors qu’il lui restait plus d’un an avant la fin de son mandat. Inutile de préciser que la Corée du Sud va avoir besoin de toutes ses forces pour ne pas sombrer dans l’instabilité. Jusqu’ici, tout va bien. La présidente a été mise à pied dans les règles institutionnelles de l’art et les marchés financiers n’ont pas particulièrement frémi à cette annonce. Qui plus est, la Cour suprême a déjà annoncé la tenue d’une nouvelle élection présidentielle d’ici les six prochains mois.
Corée du Sud: la présidente Park Geun-Hye destituée sur fond de manifestations #AFP pic.twitter.com/EwfRsyI89Y
— Agence France-Presse (@afpfr) 9 décembre 2016
De fait, c’est plutôt le contexte international qui pose problème avec une Corée du Nord de plus en plus belliqueuse (essais nucléaires, tests de missiles balistique à longue portée) et une Chine peu amène à s’allier avec Séoul —> La Corée du Nord faisant office de zone tampon avec la Corée du Sud et accessoirement les 28.000 soldats US qui y sont postés. Et ne parlons pas de l’élection de Donald Trump qui a d’ores et déjà annoncé que la protection militaire US en Corée du Sud et au Japon devrait être davantage financée par les pays bénéficiaires. Pour autant, je fais confiance aux Coréens pour surmonter cette épreuve —> La 4e économie de l’Asie n’en ressortira que plus forte (-‸ლ) Culture du Travail + Transparence —> Telle est la voie de la rédemption (`0´)/ Ajaj aja fighting !!!