Maintenant ou jamais. Voilà la conclusion à laquelle le monde est arrivé au bout de 11 jours d’âpres négociations et de difficiles compromis. Mais on y est : 195 pays réunis autour de la conférence pour le Climat de Paris sont enfin parvenus à un accord final. Il ne reste plus qu’à le soumettre à une dernière approbation avant de déployer tout un arsenal de mesures visant à contenir le réchauffement planétaire. Objectif : « bien en déça de 2 degrés » voire 1,5 degré. Sachant que des réunions « checking » seront instituées tous les cinq ans afin d’en rectifier/améliorer les différents points.
Pour autant, je n’ai pas eu l’impression que Laurent Fabius, lors de son discours de clôture au Bourget, ait insisté sur l’aspect contraignant et judiciaire de cet accord (malheureusement trop compliqué à mettre en place). De même, la question du financement de cette reconversion aux énergies vertes au détriment des énergies fossiles risque de faire longtemps parler d’elle. Les pays développés doivent-ils être les principaux contributeurs ou bien les pays en développement doivent-ils eux-aussi payer de leurs poches ? Une chose reste certaine : si cette volonté de bien faire ne se traduit pas en actes, notre planète, ou plutôt l’humanité, court à sa perte.
