On ne pouvait pas faire meilleure Une. « Alors comme ça on a pas le droit de représenter le prophète Mahomet ? Pas en France ! » est, en substance, ce qu’il faudra retenir de cette couverture du prochain numéro de Charlie Hebdo à paraitre demain dans toutes les librairies françaises et tirés, s’il vous plait, à plus de 3 millions d’exemplaires. Contre 60 000 en temps normal. C’est dire l’attachement des Français à ce principe fondateur républicain qu’est la liberté d’expression.
Sans oublier la liberté de la presse même si, paradoxalement, plus personne (ou presque) n’achète encore des journaux. Internet, numérique, tout ça. Quoiqu’il en soit, le combat de la république est loin d’être terminé en France : en témoigne cette Une qui, déjà, suscite des réactions désapprobatrices sur les réseaux sociaux. Comme si certains refusaient de comprendre une chose pourtant simple et extrêmement fondatrice de ce qui fait la France : oui, le droit au blasphème est autorisé par la loi.
Et il va vraiment falloir ancrer ce principe dans l’esprit de tous ces réfractaires qui estiment « normal » d’agresser quelqu’un au motif qu’il a blasphémé sa religion. Moi-même, je vois ce genre de propos tous les jours sur Facebook et Twitter (heureusement pas la majorité mais tout de même). Alors bougeons-nous : il est (plus que) temps de remettre de l’ordre en ce qui concerne la notion de citoyenneté chez ces Français qui, au moins en partie, rejettent les valeurs de leur pays.
Jouir de la liberté d’aimer ou de croire à Mohamet, c’est aussi laisser aux autres la liberté de ne pas croire et de ne pas aimer Mohamet. Une religion qui utilise la violence n’est pas une religion. Tuer des etre humains pour la quetion de religion c’est soutenir et confirmer une religion basée sur le sang humain.
Dieu n’a jamains demander à qui que se soit de tuer un etre etre humain qu’il a creer lui meme. Si non Dieu n’aurait pas creer l’homme et les tueurs eux memes.La vrais RELIGION ENSEIGNE L’AMOUR DE SON ENNEMI, RECHERCHE LA PAIX et PENSE LES PLAIS, mais NE VERSE PAS LE SANG