« Après tant de sang versé, tant de carnages, impossible d’ignorer ce que cet homme a fait avant la guerre » a déclaré Obama, hier, lors de sa tribune à l’ONU. Et pourtant, selon Vladimir Poutine, Bachar al-Assad, actuel président de la Syrie, est un atout stratégique décisif dans la lutte contre Daesh. Et pour être très clair, le président Russe a posé un semi ultimatum : « Soit nous les soutenons via une large coalition internationale, soit nous ne sortirons jamais de ce conflit ».
Des propos qui ne sont pas parvenus à l’oreille de François Hollande qui, tout comme son homologue américain, refuse la coopération avec un tyran responsable du meurtre de civils (dont des enfants). « La coalition syrienne est largement suffisante » déclare t-il notamment. Reste la question cruciale : « Alors, en attendant, on fait quoi ? ». Voilà pourquoi les US ont tout de même décidé d’étudier la demande de coalition proposée par la Russie et cela malgré la présence du « Boucher » de Syrie dans les rangs.