Le périmètre de sécurité bâti autour du Louvre commence peu à peu à être défait. La rue de Rivoli est à nouveau accessible et les 250 visiteurs qui étaient présents dans le musée lors de l’attaque sont en cours d’évacuation. Les stations de métro aux alentours sont par contre toujours fermés. L’occasion de se rappelle d’une autre agression à l’encontre d’un militaire Sentinel à La Défense. Nous étions en 2013 et l’agresseur avait fini par être considéré comme « détraqué » et placé dans un institut psychiatrique. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas être certain de la nature terroriste de l’acte malgré le fait que le parquet antiterroriste ait été saisi de l’enquête. L’assaillant, grièvement blessé aux jambes et à l’abdomen, est actuellement hospitalisé à l’hôpital George Pompidou.
Agression au #Louvre: « On nous a guidé dans une salle », cet enseignant raconte comment s’est déroulé le confinement pic.twitter.com/jOV2TpWBtP
— BFM Paris (@BFMParis) 3 février 2017
Vu sa situation, il ne devrait pas être interrogé tout de suite. Aucune revendication n’a été faite à l’heure où j’écris ces lignes. Reste que cette attaque entre dans un contexte très sensible qu’est le nôtre depuis 2 ans. D’abord l’attaque de Charlie Hebdo en janvier 2015 puis là où tout a basculé avec les attentats de Paris en novembre 2015. Depuis, nous sommes en situation de guerre et cela, les Français (et les touristes) le savent parfaitement. À des degrés de conscience divers et variés. Et pour le réaliser, il n’y a qu’à voir le périmètre du Louvre qui, bien que toujours sécurisé, ne fait l’objet d’aucun mouvement de panique particulier. « On est inquiet, bien sûr, on fait un peu plus attention. Mais on a plus vraiment peur ». De fait, le risque zéro n’existe pas et une attaque pourrait tout à fait avoir lieu si le ou les terroristes ne sont pas interceptés en amont. Le renseignement, voilà l’une des principales clés pour éviter le pire.