La tuerie a eu lieu hier soir dans la ville de Sagamihara (30 kilomètres au sud-ouest de Tokyo, Japon). Il est 2h30 du matin lorsque la police, prévenue par l’appel d’un employé comme quoi un homme se serait introduit dans l’établissement armé d’un couteau, arrive sur place et boucle la zone. Malheureusement, il est déjà trop tard. Au moins 19 morts et 45 blessé sont à dénombrer selon un bilan temporaire. Le suspect, âgé de 26 ans, a confessé le massacre aussitôt appréhendé. Il s’agit d’un ancien employé du centre. Son mobile serait lié à une haine viscérale envers les personnes handicapées et notamment ceux dont il avait la charge. Les patients répondaient au nombre de 149 et sont âgés de 19 à 91 ans.
Selon les premiers éléments de l’enquête, tout porte à croire qu’il s’agit d’un crime prémédité. Cette attaque, d’une violence et d’une gravité inouïe, est d’autant plus marquante qu’elle frappe le Japon qui est l’un des pays enregistrant un taux de criminalité parmi les plus bas au monde (0,4 homicides volontaires pour 100.000 personnes par an). Il s’agit de la tuerie au couteau la plus meurtrière au Japon depuis la fin de la 2nde guerre mondiale (1945). Mes pensées aux victimes, à leurs proches et à leurs familles.