J’avoue, au départ, ne pas vraiment avoir compris les tenants et aboutissants de cette histoire. À savoir que Agnès Saal, ex-patronne de l’institut National de l’Audiovisuel (INA), aurait dépensé la coquette somme de 40.015 € de frais de taxis en l’espace de dix mois (donc moins d’un an en fait). Cela afin d’assurer l’ensemble de ses « voyages professionnels » assure l’intéressée (et un peu personnels aussi apparemment <_<). Soit. Pourquoi pas, c’est son argent après tout…sauf qu’il est là le malaise, ce n’est pas SON argent.
Car Agnès Saal a réglé l’ensemble de ses factures grâce à sa fonction et donc grâce à l’argent public. Soit mon argent, votre argent, notre argent, nos taxes quoi ! Et là, ça devient déjà moins sympa. D’autant plus lorsque l’intéressée, lors de son entrée en fonction il y a de ça un an, s’était déclarée en faveur d’une gestion plus rigoureuse de l’INA ainsi que d’une utilisation à meilleur escient de l’argent public. Mouais : en matière d’exemplarité, on reviendra demain hein !
Résultat : Fleur Pellerin, notre superbe ministre de la Culture (même si j’aimerais qu’elle nous lâche les bottines avec le piratage) a immédiatement « suggéré » la démission d’Agnès Saal par courrier recommandé ainsi que le remboursement intégral des notes de taxis. Et vu de cette angle-là, on comprend déjà mieux pourquoi Agnès s’est faite virer comme une malpropre. D’autant plus dans un contexte de CRISE ÉCONOMIQUE : donnez l’exemple bondiou !