Il était temps que la supercherie cesse <_< Même s’il s’agit ici davantage d’une punition symbolique qu’autre chose vu que cette histoire de litige entre le Crédit Lyonnais et l’homme d’affaires Bernard Tapis (quant à la revente d’Adidas qu’il possédait alors) date de mars 1994. Soit presque 22 ans…et autant dire que les Français aimeraient bien tourner la page de ce qui restera comme le feuilleton judiciaire médiatique le plus relou important de l’histoire française.
Pour faire court : Tapis refile le dossier de vente d’Adidas au Crédit Lyonnais pour un prix de 2 milliards de francs (320 millions d’euros) et un gain de 230 millions (47 millions d’euros). Laquelle revend ensuite, à travers un montage opaque de sociétés offshore (soit établis dans des paradis fiscaux et donc exempts d’impôts), la société de baskets à un repreneur du nom de Robert Louis-Dreyfus (décédé en 2009) pour un gain de 1,2 milliards de francs (soit 247 millions d’euros). De là, Tapis estime avoir été flouté par LCL lors de sa revente et les attaque en procès.
En 2008, 403 millions d’euros sont offerts par un tribunal d’arbitrage privé à Tapis en guise de dédommagement. Lesquels lui sont désormais repris car il semble désormais acquis que Tapis et de nombreuses éminences politiques de l’époque (*toussotements* Christine Lagarde, Stéphane Richard *toussotements*) étaient parfaitement au courant du montage du Crédit Lyonnais et ont simplement tenté d’obtenir beaucoup plus d’argent que prévu. Et nous voilà en 2015 avec la fin d’une supercherie aussi fatiguante que casse-tête et qui aura coûté beaucoup au contribuable français. Si vous n’avez rien compris à ce que je viens d’énumérer pendant trois paragraphes, sachez que je ne vous en veux pas le moins du monde.