Et ce n’est que le sommet de l’iceberg. Les poussins broyés instantanément sont les plus chanceux de l’histoire car ils meurent rapidement. Le reste ? Condamnés à agoniser jusqu’à ce que mort s’ensuive. Car il existe d’autres méthodes proprement monstrueuses pour « disposer » de ces poussins. Parmi elles, la pratique consistant à parquer pleins de poussins vivants dans un sac poubelle jusqu’à ce que ces derniers meurent étouffés.
D’autres poussins sont asphyxiés à la main, d’autres abandonnés dans un état déplorable à même le sol et dans le froid. Leur point commun : la mort. Parce qu’ils ne sont pas du bon sexe ou présentent des malformations les rendant impropres à la consommation et l’élevage. Et, lorsqu’on voit l’horreur de la vidéo (tournée en caméra cachée par l’association de défense des animaux L214), on prie pour que le couvoir visé ne soit pas la norme.
En attendant, et sachant tout cela, nous avons notre part de responsabilité à assumer dans tout ce massacre. Si encore tous les poussins non consommables connaissaient une mort rapide et sans douleur…mais non, ce n’est pas du tout le cas. Et j’ai l’impression qu’on a atteint ici un degré de déshumanisation proprement insupportable. Suite à cette vidéo, une enquête a été ouverte par la Direction générale de l’alimentation. En espérant que ce couvoir soit un cas isolé et que ses dirigeants soient proprement punis.